Sommaire photos Italie 2004
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Florence
Pour visiter Florence, nous nous installons au camping Michelangelo tout près de la place du même nom qui surplombe la ville et qui offre de belles vues sur la ville, surtout la nuit.
De bon matin pour éviter la trop longue attente, nous gagnons à pied le musée des Offices (Uffici). Lorsque nous le quittons, trois heures plus tard, la foule a envahi le quartier.
En face, la loge della Signora, rebaptisée loge des Lanzi abrite une galerie de statues. Construite à la fin du XIVème siècle pour abriter les membres de la Signora durant les cérémonies officielles, elle a servi plus tard de corps de garde aux lansquenets de Côme. Bien que de style gothique, elle s’ouvre sur la place et la fontaine de Neptune par de larges arcades en plein cintre, dans la tradition florentine.
Le Palazzo Vecchio occupe un côté de la place.
Après un déjeuner typiquement italien, nous gagnons le célèbre Ponte Vecchio surmonté de la galerie de Vasari qui relie les Offices aux jardins de Boboli.
Nous pensions trouver le Rialto vénitien. Rien de semblable sinon que c’est un pont avec des boutiques.
A l’origine un pont reliait deux quartiers commerçants de Florence, avant de se couvrir lui même de boutiques. Les bouchers et les poissonniers furent les premiers à l’occuper mais à partir de 1593, seuls les orfèvres furent autorisés à y tenir commerce car leur activité était jugée moins polluante et odorante.
En traversant le ponte Vecchio, nous atteignons rapidement le palais Pitti. Nous choisissons de visiter uniquement les jardins de Boboli à l’arrière du palais.
En 1549, Cosmes 1er chargea l’architecte, sculpteur et paysagiste Nicolo Pericoli de transformer la colline qui s’étendait derrière le palais Pitti en un immense jardin. A l’arrière du palais la fontaine du Carciofo (artichaut) construite en 1641.
En traversant l’amphithéâtre où trônent une vasque romaine et un obélisque égyptien porté par des tortues, on gagne le sommet de la colline.
Dans l’axe du palais, on rencontre le bassin de Neptune du XVIème siècle, puis la statue de l'Abondance.
Il ne faut pas hésiter à faire un petit détour par la Grotta, création curieuse aménagée principalement par Buontalenti et composée de plusieurs salles ornées de vasques, de statues, de peintures, de stalactites et d’une sorte de rocaille simulant des moutons, des chèvres, des bergers.
Dans la première salle accessible en visite guidée, une remarquable fontaine avec une Vénus qu’on doit à Jean de Bologne.
L’entrée donne droit à la visite des musées de la porcelaine et de l’argenterie. Rien de bien transcendant à moins qu’on ne soit passionné de plats, de vases et de pierres précieuses !
Notre seconde journée commence par la visite de la basilique Santa Croce en partie en réfection.
Cette église de style gothique la plus grande église franciscaine du monde est universellement connue pour ses tombeaux de personnages illustres. La nef vidée de ses bancs apporte à l’ensemble un caractère grandiose. Le long des bas-côtés se trouvent plusieurs tombes célèbres. C’est ici qu’est enterré Michel Ange, rapatrié de Rome par sa famille malgré la volonté du pape. Sur sa tombe, œuvre de Vasari, trois petites statues symbolisent de gauche à droite : la peinture, la sculpture et l’architecture.
Un joli cloître jouxte la basilique. Dans une galerie souterraine, on peut visiter une série de monuments funéraires du XIXème siècle.
L’arrivée au duomo est impressionnante car la cathédrale Santa Maria del Fiore est entièrement marquetée de marbre vert de Prato, rouge de Maremma et blanc de Carrare
Symbole de la richesse et de la puissance des Florentins du XIIIème et XIVème siècles, il a fallu 14 ans pour réaliser la coupole, œuvre de Brunelleschi. Ses dimensions sont impressionnantes : 50 m de haut, 4 m d’épaisseur sur 50 m de large. Elle a été construite pour coiffer les 42 m de diamètre du chœur. Nous grimpons les 463 marches le long de la paroi intérieure recouverte de nombreuses fresques aux détails très précis, représentant souvent l’enfer.
De temps en temps, un balcon permet de jeter un coup d’oeil dans le chœur où les nombreux visiteurs ressemblent à des fourmis. Du sommet, nous avons une vue sur Florence et reconnaissons au loin les monuments déjà visités. L’intérieur de la cathédrale, de style gothique, est plutôt dépouillé. Seule curiosité : une horloge dont les aiguilles tournent dans le sens inverse des nôtres.
Le baptistère San Giovanni, construit tout à côté, est le plus vieux monument de la place puisqu’il serait daté du Vème siècle mais ce n'est qu’en 1128 que le bâtiment devient officiellement baptistère. La porte Est, baptisée " Porte du Paradis " par Michel Ange, est le chef d’œuvre de Lorenzo Ghiberti qui mit plus de 25 ans pour la réaliser. Elle est divisée en 10 grands panneaux qui représentent des scènes de l’Ancien Testament.
L’intérieur est vaste car au Moyen Age, les baptêmes n’avaient lieu qu’une à deux fois par an. De belles mosaïques recouvrent la coupole dont une partie est attribuée à Cimabue, mosaïste florentin.
Avant de quitter Florence, nous montons à l’église San Miniato al Monte dont le début de construction remonte à 1018. Elle porte le nom du premier martyre chrétien florentin, Miniato, décapité en l’an 250. Une large montée permet de découvrir une belle façade du XIIème siècle incrustée de marbre et ornée d’une mosaïque sur fond d’or.
L’intérieur révèle des merveilles. Les colonnes qui soutiennent la nef sont en marbre, le plafond en bois décoré. Au fond, le chœur est surélevé. Juste devant, la chapelle du Crucifix abrite un autel. Une grande mosaïque de 1297 représente Jésus, la Vierge et St Miniato. La crypte à colonnettes abrite un bon nombre de tombeaux placés à même le sol.
Tout autour de l’église s’étend un cimetière typiquement italien dans lequel reposent des célébrités italiennes dont Collodi, le papa de Pinnochio.