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Les lavoirs de l'Yonne Mai 2008
Nous passons notre première nuit, tranquille et rafraîchissante, à Tanlay, au bord du canal de Bourgogne.
Nous commençons la visite de Tonnerre par le lavoir de la Fosse Dionne qui n'a cessé, au cours des siècles, d'intriguer les gens.
C’est une source vauclusienne, issue d'une nappe située à 43 km au sud de la ville. Son débit est perpétuel mais varié. La fosse est magnifique avec son eau bleu vert dans laquelle se reflètent les maisons alentours. L’endroit attire les peintres amateurs.
L’église St Pierre qui domine la ville est en travaux et fermée au public. Bâtie à partir du IXe siècle, elle a subi de nombreuses modifications surtout à la suite de l’incendie de 1556 qui a ravagé Tonnerre.
Alors que Gabriel et les chiens retournent au camping-car pour se reposer, je retourne au centre ville pour faire quelques photos au bord de l’Armançon.
A Vireaux, le lavoir est facilement repérable puisque situé juste en face de la mairie. Il est couvert par deux toits en pente. L’ouverture aménagée dans le toit du lavoir, appelé couramment impluvium, héritage des constructions romaines, permet d’en alimenter le bassin en eau de pluie. Des barres pour l’égouttage du linge relient les deux pans. Peu d’eau dans le bassin, juste de quoi laver un mouchoir.
A Sambourg, pas de lavoir comme on pourrait se l’imaginer ! C’est la mare qui a servi de bassin témoins ces pierres à laver qui occupent une partie des berges.
Une pompe alimente les abreuvoirs.
Des champs jaunes de colza à perte de vue. Je découvre que le colza dégage une forte odeur pas très agréable.
A Argenteuil sur Armançon, le lavoir de 1834 occupe un vaste espace au bord de la route principale. Il est parfaitement restauré. Précédé d’un grand bassin où nagent des cygnes et où se reflètent les bâtiments alentours, le lavoir couvert possède une façade ouverte par sept arcades.
Le bassin est alimenté par plusieurs sources. L’eau est claire et le sol tout autour dallé.
A Ancy le Franc, dans le lavoir fermé de type impluvium, douze colonnes monolithes soutiennent un toit en deux pentes. Le bassin est alimenté par une source qui est capée de l’autre côté de la route et l’eau est amenée par un tunnel.
De drôles de tablettes en pierre sont fixées au mur et le lavoir possède un WC !
Nous rejoignons Ancy le libre où le lavoir de 1864 se situe sur la source St Maixent.
Unilatéral et couvert, il est prolongé par un abreuvoir d’une centaine de mètres le long du ruisseau.
L’église St Maixent du 16ème et 17ème siècles présente une nef unique surmontée d’une magnifique charpente en forme de carène de bateau renversée. Les murs sont dépouillés.
Le fond du chœur est occupé par un grand retable en trois parties représentant la Cène.
Nous revenons à Lézinnes et constatons avec plaisir que le lavoir est ouvert ! Datant de 1874, il aurait bien besoin d’une petite réfection intérieure et surtout d’un bon curage. L’eau déborde de toutes parts et je patauge dans les algues vertes en voulant faire le tour. Ca glisse ! Ce lavoir est équipé d’une cheminée. De type impluvium, les deux parties du toit sont soutenues par des colonnes en fonte.
Première étape du jour à Ancy le Franc, château de la Renaissance des plus harmonieux. Les quatre corps de logis dessinent un carré parfait flanqué aux angles de pavillons quadrangulaires. On doit la réalisation de cette construction à Antoine III de Clermont.
Outre le château, le domaine comprend de vastes écuries, une ferme sur cour et une curieuse pyramide gardée par deux sphinx.
A Cry sur Armançon, pour trouver un des deux lavoirs, il suffit de traverser le pont qui enjambe l’Armançon. C’est un bel ouvrage en pierre du XVème siècle, avec douze arches en plein-cintre et un tablier légèrement brisé. Le pont est bordé par des parapets en pierre et présente des avants et arrières becs triangulaires.
Le lavoir datant de 1906 est directement construit sur la rivière. Six poteaux en chêne soutiennent un toit à double pente. Dommage que les chaudrons ne soient pas encore fleuris de géraniums. Une note de couleur aurait rehaussé le côté champêtre de l’installation
Le second lavoir est niché au bord de l’étang d’Arlot en contrebas de la route. Un chemin herbeux y mène. En angle droit, il est couvert d’un demi toit. Le bassin, simplement séparé de l’étang par un petit muret, disparaît sous une bonne couche d’herbes aquatiques. Là également une cheminée et des barres le long des murs pour étendre le linge.
A Perrigny sur Armançon, cinq bonnes minutes de marche sont nécessaires après le pont de pierre, vieux de cinq siècles, pour y arriver au lavoir du XVIIIème siècle, situé à l’orée de la forêt, Couvert, il s’ouvre sur l’extérieur par deux portes en ogive et une rectangulaire. Les murs sont moussus. Le bassin est encore alimenté.
L’église n’a rien d’exceptionnel ; une seule nef avec de chaque côté des bancs.
Par contre, derrière l’église, je découvre le pigeonnier mentionné sur notre fiche. C’est un pigeonnier tour à angles droits, en assez piteux état. A travers les ouvertures, on voit encore les nids creusés dans le mur. Pas de tablette d’envol. Rien de comparable avec les pigeonniers de l’été dernier !
Inutile de chercher le lavoir d’Aisy sur Armançon! Il est au bord de la route juste avant le panneau d’entrée du village.
Edifié en 1825, il présente, comme celui de Argenteuil sur Armançon une belle façade avec sept ouvertures en plein cintre joliment fleuries de pensées. Les arches sont en ciment rouge dit romain(tuiles pilées). Le bassin est alimenté par la source du Champeau.
Le lavoir de Fulvy n’a pas du tout la même allure ! Le lavoir est tout croquignolet et rustique. De type impluvium, six poutres en chêne soutiennent les deux pans du toit. L’eau court dans le bassin à travers une végétation luxuriante. Il y fait frais et ce n’est pas négligeable car depuis que nous sommes dans l’Yonne, la température ne cesse d’augmenter.
Pour atteindre Villiers les Hauts, la route traverse les champs de colza! Malheureusement le lavoir est fermé. Il a été transformé en salle culturelle et sert à diverses manifestations artistiques depuis 1979.
Datant de la fin du XVIIIème siècle, il est resté en fonction jusqu’à sa rénovation. Il est partiellement enterré. Je prends des photos à travers les fenêtres. Dommage car l’ensemble semble très harmonieux. Mais cela a le mérite de donner quelques photos curieuses.
L’étape suivante est Noyer sur Serein, classé un des plus beaux villages de France. La ville a été fortifiée et il reste encore des traces comme la porte d’Avallon ou porte peinte pour accéder au centre village ou encore les remparts où nous cherchons le frais. Le village a gardé son aspect moyenâgeux avec ses rues pavées et ses maisons à colombages.
Certaines maisons ont même deux étages d’encorbellement. Un camping-car a trouvé le moyen de se garer à l’intérieur des fortifications!
La façade de l’hôtel de ville date de 1765. Sur certaines façades, je découvre des petites statuettes en bois.
Le lavoir, quant à lui, il est à l’extérieur des fortifications. L’ensemble est en assez mauvais état, les algues recouvrent les bords du bassin et les murs. On note ici aussi la présence d’une cheminée.
Le lavoir de Môlais est de type impluvium. Les deux pans du toit sont soutenus par des piliers en fonte reliés entre eux par des barres qui servaient à étendre le linge. L’eau court à travers le lavoir avant de poursuivre sa route au milieu des prés. L’endroit est joliment aménagé pour le pique-nique.
A Perrigny, le lavoir a deux bacs alimentés par deux entrées d’eau différentes. C’est un lavoir fermé dont la façade est percée de trois grandes arches.
Premier lavoir de cette troisième journée : le lavoir de Chassignelles situé à côté du canal.
Avant d’entrer dans le village, nous découvrons une magnifique chapelle romane couverte d’une toiture en pierre de lave qui émerge des champs d’orge. Une note verte dans tout le jaune des colzas. Tout à côté la ferme semble avoir été construite en même temps.
Le lavoir en impluvium, tout à côté de l’écluse est fermé mais une grille en fer forgé permet de voir l’intérieur. Les deux pans du toit sont soutenus par six poteaux en chêne. L’eau arrive dans le bassin par un robinet en col de cygne alors que jusqu’à présent l’eau est toujours arrivée par le bas. La construction du lavoir est postérieure à celle du canal.
Etape suivante :. Le lavoir de Signy datant de 1832 est situé sous la mairie. C’est le premier de ce type que nous voyons. Là aussi les grilles sont closes. Je dois donc faire preuve d’ingéniosité pour prendre mes photos. Des caisses de lavandières sont exposées le long du mur. Une herse ferme une des extrémités du bassin.
Le lavoir de Jully les Forges est installé en contrebas de la route. Il n’a qu’un demi toit joliment orné par une frise en bois. Le bassin ou plutôt les deux bassins sont à ciel ouvert. En effet, il y a un bassin de lavage et un autre pour le rinçage, les deux alimentés par des sources séparées. Pour l’instant les deux bassins auraient besoin d’un bon nettoyage.
Une autre curiosité de ce lavoir, c’est la rigole qui sépare en son milieu l’escalier qui descend au lavoir, rigole prévue pour la roue de la brouette de la lavandière.
Impossible de râter Gigny ! Son clocher tors se voit de loin. Celui-ci est constitué d'une tour carrée que surmonte une flèche octogonale, recouverte d'ardoises, et qui tourne de gauche à droite d'environ 1/16 e de tour. L'église date du XIIIe siècle, mais fut reconstruite vers 1523.
Une habitante me propose de m’ouvrir le lavoir afin que je puisse faire des photos Il date de 1912 et a été rénové. Le bassin est vide depuis l’an dernier. Le manque d’eau a eu raison de la source qui l’alimentait. Des ustensiles de lavandières ornent le pourtour du bassin. Le soleil qui entre par les fenêtres crée de nombreuses ombres.
Nous finissons par trouver le lavoir de Sennevoy le Bas tout au bout d’un chemin. Couvert d’un toit à deux pentes, il est construit sur la source de la Meurge.
On ne peut pas dire qu’il manque d’eau puisque les bords du bassin sont inondés.
Juste en face, une niche abrite une petite Vierge à l’enfant de 1767.
A Sennevoy le Haut, c’est l’ancienne mairie transformée en salle des fêtes qui abrite le lavoir de 1828.
Le long du mur les barres de séchages ont été remises. L’ensemble est vraiment bien reconstitué. Le plafond est supporté par des pans de murs en briques.
A travers des champs bicolores, nous gagnons Gland. Et oui, ça existe !
Là encore, il s’agit d’une mairie lavoir. Si l’extérieur a un certain cachet, l’intérieur semble plutôt « mis en scène ». Pour preuve lorsqu’on entre l’eau se met à couler. Pas très naturel tout ça !
A Pimelle, le lavoir est à la sortie du village. Il est en forme d’ogive et couvert de pierres plates.
Là aussi trop d’eau et je saute entre les flaques d’eau pour prendre mes photos.
Cruzy le Châtel possède deux lavoirs, l’un à côté de l’autre. L’ancien lavoir en ogive est accolé au nouveau lavoir datant du début du XXème siècle. Il est couvert d’une charpente à deux pans qui a été fermée par un lattage. L’eau est amenée par un canal souterrain.
Cruzy le Châtel possède deux lavoirs, l’un à côté de l’autre. L’ancien lavoir en ogive est accolé au nouveau lavoir datant du début du XXème siècle. Il est couvert d’une charpente à deux pans qui a été fermée par un lattage. L’eau est amenée par un canal souterrain.